par scripta manent » Dim 06 Nov 2011 20:14
Oui, la détention des dettes "souveraines" par les "marchés" financiers est l'une des trois illustrations majeures de la perte de pouvoir de nos gouvernants. La seconde est l'ouverture inconditionnelle des frontières aux flux de marchandises et de capitaux. La troisième est la remise intégrale des leviers de la politique monétaire entre les mains des banques centrales.
En ce qui concerne les dettes, l'une des solutions pourrait être d'en revenir à un placement auprès des ménages. C'est le cas aujourd'hui au Japon (dettes publiques = 220 % du PIB !) et c'était le cas en France il y a une trentaine d'années. Ce serait avantageux tant pour les ménages (possibilité d'une meilleure rémunération que celle des "livrets") que pour l'Etat (pas de mise sous tutelle par la "finance et/ou l'étranger").
L'auteur de l'article n'évoque pas cette piste, qui mériterait pourtant d'être creusée très sérieusement (on va s'y employer).
L'autre solution est évidemment la planche à billets, dont on peut penser qu'elle finira par jouer aussi un rôle pour desserrer l'étau.