Mathias Fekl, Secrétaire d'État chargé notamment du Commerce extérieur de la France, part de trois constats :
- le défi démocratique : la négociation est devenue lointaine alors même qu’elle affecte directement le quotidien de nos concitoyens en établissant les normes de demain. La question commerciale pose la question de la démocratie.
notamment suite aux tribulations constatées autour des projets de traités CETA et TAFTA.
- le défi social : il faut changer d’échelle dans le traitement réservé aux «perdants de la mondialisation ». L’équilibre entre ouverture et protection s’est rompu, donnant l’image d’une Europe ouverte à tous vents. La question du commerce est aussi une question sociale.
où l'on voit dans l'expression '' Europe ouverte à tous vents '' que la protection n'est plus un gros mot.
- le défi environnemental : commerce et climat ne peuvent plus être traités de façon cloisonnée, comme ils le sont aujourd’hui. La politique commerciale doit servir les engagements environnementaux pris lors de la COP21 à Paris. Cette exigence de cohérence portée par le Président de la République devrait être au cœur de la nouvelle politique commerciale. La question commerciale et la question environnementale sont inséparables.
pour le climat, il ne faudrait pas trop attendre ...
Cela fait des années que l'Europe aurait dû relever ces défis qui sont tous trois essentiels.
L'autruche sortirait-elle la tête du sable ? Mieux vaut tard que jamais.
Voir le détail des propositions concrètes :
https://drive.google.com/file/d/0B5d2dyc491ZXZ3JlaE5EcjR5T2M/view
Les pays de l'UE se mettront-ils d'accord face à ces urgences ? C'est un test ...