On en apprend de belles sur les conditions de la négociation entre l'Union Européenne et la Grèce. A la théorie des jeux de l'ancien ministre des finances grec il semble que la Banque Centrale Européenne ait répondu par les règles du poker menteur.
Dans une négociation, le poids des avantages et inconvénients de chaque option n'est pas toujours jugé objectivement et les parties peuvent utiliser ce décalage entre réalité et appréciation pour influencer leur adversaire. Mais là, il s'agit quand même d'une des institutions phares de l'Union, d'un pays membre et ne l'oublions pas, de l'avenir de la zone Euro !
De plus, cette information, vrai ou fausse, sort à point nommé, quelques jours avant les élections grecques avec l'effet dévastateur qu'elle aura sur la candidature SYRIZA. Souhaitons que la droite de Nouvelle Démocratie soit reconnaissante d'un un tel coup de pouce. Attention cependant, car le dernier appui officiel de la commission à Stavros DIMAS, ancien commissaire et membre de Nouvelle Démocratie, aux dernières élections présidentielles grecques ne lui avait pas tant porté chance.
http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-le-stupefiant-aveu-de-la-bce-505811.html