Pour ceux qui auraient des doutes sur le bien fondé de la critique de l’ultralibéralisme, nous avons sélectionné cette déclaration d’un orfèvre en la matière, George Soros, qui s’est fait une réputation solidement établie de spéculateur financier, notamment à l’occasion de la crise de la livre sterling, en 1992. Il figure en effet depuis longtemps dans le palmarès des grands fonds spéculatifs.
Dans son ouvrage « On Globalization » (2002), il écrit :
« Le commerce international et les marchés financiers globaux ont fait la preuve de leur capacité à créer de la richesse, mais ils ne sont pas en mesure de satisfaire un certain nombre de besoins sociaux. Parmi ceux-ci, on trouve le maintien de la paix, la réduction de la pauvreté, la protection de l’environnement, l’amélioration des conditions de travail ou le respect des droits de l’homme : ce que l’on appelle, en somme, le bien commun ».
On ne saurait mieux dire.
Et encore, en 2002, George Soros ne pouvait avoir connaissance du dernier épisode de décapilotade des " marchés financiers globaux ".