.''Voilà un livre qui tombe à pic à deux mois de l'ouverture des JO de Sotchi (...)
Destructions de quartiers, expulsions, expropriations, opérations foncières, rythme et cadences infernales imposées aux travailleurs du bâtiment, juridiction d'exception, délimitation de zones d'exclusion commerciales, explosion des dépenses et des dettes, corruption… tout cela au nom du sport et de la compétition ? (..)'
Comme quoi il n'y a pas que les décisions politiques non concertées (je pense aux grands travaux parfois -souvent- jugés inutiles) avec quiconque hormis les entrepreneurs privés concernés, qui entraînent le genre de conséquences listées au-dessus.
'Pourquoi si peu de leçons sont tirées de l'organisation de ces grands événements sportifs ? Qui en sont les véritables profiteurs ? Pourquoi est-ce nécessaire de les analyser à travers une grille de lecture critique de la mondialisation néolibérale ?
A la lumière des expériences en Afrique du Sud, au Brésil, en Chine, en Argentine et en Angleterre, ce livre montre en quoi les gouvernements des pays du Sud, en particulier, devraient remettre en question les promesses faites par les grandes institutions sportives et les regarder à la lumière des conséquences économique, sociale et environnementale résultant dans différents pays hôtes
Voilà un ouvrage qui mérite d'être lu je pense, et pourrait ouvrir une lecture élargie de la connexion 'adéquation des sociétés à la finance-disqualification de droits humains'.
A ce sujet, je conseille également un reportage d'intérêt offert dernièrement par France 3 intitulé 'La France en face', qui illustre les effets de la connexion des cités au monde financier sur la délocalisation de la pauvreté dont les cartes élaborées par des chercheurs en géographie montrent l'adéquation avec les votes pour le front national...Eclairant (excellent commentaire par le Huffington Post ici: http://www.huffingtonpost.fr/2013/10/28/la-france-en-face-documentaire-france-3_n_4163457.html. encore visible sur YouTube...).
On ne pourra pas dire qu'on n'était pas au courant.