Après la guerre de 14-18, Aristide Briand a été l’un des hommes politiques les plus engagés dans la promotion d’une organisation européenne apte à conjurer le risque d’une nouvelle déflagration.
Son mémorandum du 1er mai 1930, sur l'organisation d'un régime d'Union fédérale européenne, reste d’une actualité troublante : « S'unir pour vivre et prospérer: telle est la stricte nécessité devant laquelle se trouvent désormais les Nations d'Europe. (…). Aux Gouvernements d'assumer aujourd'hui leurs responsabilités, sous peine d'abandonner au risque d'initiatives particulières et d'entreprises désordonnées le groupement des forces matérielles et morales dont il leur appartient de garder la maîtrise collective, au bénéfice de la communauté européenne autant que de l'humanité. »