Citoyens unis d'Europe - Solidarité et démocratie

Ou : voici peut-être ce qui préfigure ce que sont en train de devenir les conditions sociales en Europe.
De plus en plus de travailleurs pauvres en Allemagne (Le Figaro)

Cet article pour confirmer l'idée que l'Allemagne est le bon élève du néolibéralisme. Les critiques des autres pays sur le modèle allemand sont souvent empruntes d'un sentiment d'envie, déplacé selon moi. Ce qui par contre semble contestable, c'est l'absence de volonté de solidarité de ce pays dans la résolution de la crise qui ne peut, à terme, que se retourner contre lui (plus de 60% de ses exportations vers l'Europe).

http://www.marianne2.fr/Le-prix-de-la-prosperite-allemande-42-de-salaire-moyen-_a212320.html

Toujours sur le thème de l'économie allemande
Et si l'Allemagne n'était pas si exemplaire... (Le Monde)

Précieuse sélection d'articles : des faits, des chiffres, fournis par des interlocuteurs non polémiques et peu suspects de déviationnisme gauchiste !
Eh oui ! Le modèle allemand de ces dernières années est axé sur la compétitivité à l'export. Le prix à payer pour cela, c'est la contrainte sur les salaires et donc sur la consommation intérieure. Le "bon élève" du libéralisme a de "bonnes notes" : balance commerciale excédentaire, croissance du PIB ... Cela profite au business mais cela ne profite guère à la population et encore moins aux petits revenus.
Et c'est ce modèle que l'on cherche à généraliser aujourd'hui à l'Europe avec les pactes de stabilité et de compétitivité.
Les gourous de la rigueur sont en train de réussir leur entreprise de désinformation. La "TVA sociale" en est un bel exemple. Désormais présentée comme inéluctable (y compris dans des articles apparemment neutres de journaux "sérieux" tels que Le Monde), cette TVA sociale est une formidable arnaque sémantique. Augmenter la TVA n'a rien de social. Il ne s'agit en l'occurence de rien d'autre que de compenser la baisse des recettes liées aux charges sociales.
Faire pression sur la consommation interne au profit de la sacrosainte compétitivité et donc de la consommation externe (les exportations) n'est en rien une fatalité. C'est un choix de modèle de société.