Sous le titre " La sous-alimentation a aussi un coût économique ", Le Monde.fr de ce jour évoque un rapport de la FAO, qu'il commente comme suit
" Au-delà du coût humain, la sous-alimentation a aussi un coût économique lourd, qui peut avoir des répercussions non négligeables sur l'activité d'un pays, relèvent les experts de l'Organisation des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO). Même si la faim recule depuis plusieurs décennies, les conséquences économiques de la sous-alimentation se font sentir sur le long terme dans des pays déjà très fragiles. "Si un enfant est sous-alimenté, il va moins à l'école, parce qu'il sera trop faible ou malade, et il aura de toutes façons moins de capacités pour apprendre", explique à l'AFP Luca Russo, économiste auprès de la FAO. "Et quand il sera devenu jeune homme, il sera moins fort physiquement que les autres." Or, "dans les pays où le secteur agricole et de la pêche dépendent fortement du travail humain et non des machines, ces jeunes auront moins de capacité physique pour travailler et intellectuelles pour apprendre de nouvelles techniques", souligne cet expert.
Le coût de la sous-alimentation est évalué à environ 16 % du PIB en Ethiopie, à près de 6 % en Bolivie, et à 3 % ou 4 % dans d'autres pays moins touchés. "
Dans le même esprit : Les risques économiques associés au changement climatique aux USA
ou comment sensibiliser à une juste cause par le portefeuille ...