Laurent Fabius présidera, à la fin de l'année, la Conférence mondiale sur le climat ("COP21"), qui se tiendra à Paris.
Le Journal du Dimanche s'en est entretenu avec lui.
Extraits :
" Je sais que cela ne sera pas facile. Al Gore m'a dit : "Tu as le job le plus difficile au monde." Il faut savoir que, en plus d'un sujet très complexe, le texte que nous négocions devra faire consensus auprès de 196 pays, pas un de moins ! Il faut trouver les formules qui conviennent à tous. Mais ces dernières années, une vaste prise de conscience a eu lieu, les dirigeants de grands pays se sont engagés, les présidents des États-Unis et de la Chine notamment ; les entreprises, les villes commencent aussi à bouger. Je fais confiance à l'intelligence humaine. De toute façon, comme le dit Ban Ki-moon avec cette formule que j'aime lui emprunter : "Il n'y a pas de plan B parce qu'il n'y a pas de planète B." Nous devons donc absolument réussir. "
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