Lu sur Le Parisien.fr de ce jour (17 février 2014) :
Extraits :
" A sept mois du référendum sur l'indépendance, le gouvernement écossais, europhile, a essuyé un sérieux revers dimanche avec la mise en garde du président de la Commission européenne qui a jugé "difficile voire impossible" une adhésion d'une Ecosse indépendante à l'UE.
"Je pense que cela va être extrêmement difficile, voire impossible" pour l'Ecosse d'intégrer l'UE si le "oui" l'emporte au référendum du 18 septembre, a déclaré José Manuel Barroso sur la BBC.
"Il sera très difficile d'obtenir l'assentiment de tous les Etats membres pour intégrer un nouvel entrant issu d'un pays" déjà dans l'UE, a-t-il expliqué.
Des affirmations jugées "grotesques" par la numéro 2 du gouvernement écossais Nicola Sturgeon, partisane du camp du "oui" qui défend l'idée d'une Ecosse indépendante membre de l'UE.
"Aucun Etat membre n'a dit qu'il mettrait son veto à l'adhésion de l'Ecosse" à l'UE, a-t-elle poursuivi dans un communiqué publié quelques heures après les déclarations du président de la Commission européenne. "L'adhésion d'une Ecosse indépendante à l'UE relève de la volonté démocratique du peuple écossais et de l'avis des autres Etats membres de l'Union, pas de la Commission européenne", a-t-elle insisté. "
A ce stade, on peut s'interroger sur les motivations de Manuel Barroso. Ne pas froisser l'Angleterre et surtout pas la City ?
Pour accéder à l'article du Parisien : Barroso juge "difficile" une adhésion d'une Ecosse indépendante à l'UE