Citoyens unis d'Europe - Solidarité et démocratie

Une étude du Bertelman Stiftung (mai 2015) analyse les conséquences économiques potentielles d'un " Brexit " (British exit).

Extraits :
L'étude est introduite comme suit :
" If the United Kingdom (UK) exits the EU in 2018, it would reduce that country’s exports and make imports more expensive. Depending on the extent of trade policy isolation, the UK’s real gross domestic product (GDP) per capita would be between 0.6 and 3.0 percent lower in the year 2030 than if the country remained in the EU. If we take into account the dynamic effects that economic integration has on investment and innovation behavior, the GDP losses could rise to 14 percent. In addition, it will bring unforeseeable political disadvantages for the EU – so from our perspective, we must avoid a Brexit. "

On voit que cette étude, qui se prononce en faveur d'un maintien du Royaume-Uni dans l'UE, se concentre sur les aspects économiques d'un Brexit.
Si l'on se place maintenant au plan politique, il faut aussi se poser la question des inconvénients d'un maintien du Royaume-Uni dans l'UE. A ce jour, le Royaume-Uni a toujours restreint la perspective européenne à une vaste zone de libre-échange et s'est employé à saper tous les projets d'une plus grande intégration européenne.

Pour accéder au texte complet de l'étude (en anglais, of course ...) : Bertelman Stiftung

Sauf à ce que l'étude détaille ce point précis "In addition, it will bring unforeseeable political disadvantages for the EU" (j'avoue ne pas avoir encore eu le temps d'aller lire le texte original), c'est une affirmation un peu courte en effet... oui, le changement provoque de l'inconnu, mais ça n'est pas forcément un mal. Et je rejoins ton avis que pour le moment, au plan construction politique de l'Europe, le RU a surtout été un gros frein.

La Fondation Robert Schuman a publié, le 27 avril 2015, une intéressante synthèse sur la question : " Le Royaume-Uni et l'Union européenne : rester ou sortir ? " (Questions d'Europe n°354).

Nous en citons l'introduction / résumé :
" Au Royaume-Uni, le débat sur ses relations avec l'Union européenne est aussi confus que bruyant. Le Parti pour l'indépendance créé pour exprimer les idées de ceux qui réclament une sortie de l'Union européenne, enregistre toujours de bons résultats, dans les sondages comme lors des scrutins. Or, en même temps, les Britanniques n'ont jamais été aussi favorables au maintien du Royaume-Uni dans l'Union depuis 1991. "
et la conclusion :
" Beaucoup de choses peuvent arriver avant que l'on organise une consultation sur la sortie de l'Union européenne. Les résultats des élections législatives décideront du calendrier d'un éventuel référendum. En cas de victoire des Conservateurs, la question de la renégociation des relations entre le Royaume-Uni et l'Union européenne restera à régler. Nous avons peut-être atteint un stade où la tenue d'un référendum est nécessaire. Même de l'avis de nombreux observateurs "europhiles", le débat sur l'Europe empoisonne la politique intérieure du Royaume-Uni ainsi que les relations avec les autres États-membres, à un point tel qu'un référendum devient aussi nécessaire que souhaitable. La manière dont cet abcès sera crevé promet d'être à la fois passionnante et imprévisible. "

Pour accéder à l'ensemble de la note : Questions d'Europe

La Fondation Robert Schuman a publié, le 27 avril 2015, une intéressante synthèse sur la question : " Le Royaume-Uni et l'Union européenne : rester ou sortir ? " (Questions d'Europe n°354).

Nous en citons l'introduction / résumé :
" Au Royaume-Uni, le débat sur ses relations avec l'Union européenne est aussi confus que bruyant. Le Parti pour l'indépendance créé pour exprimer les idées de ceux qui réclament une sortie de l'Union européenne, enregistre toujours de bons résultats, dans les sondages comme lors des scrutins. Or, en même temps, les Britanniques n'ont jamais été aussi favorables au maintien du Royaume-Uni dans l'Union depuis 1991. "
et la conclusion :
" Beaucoup de choses peuvent arriver avant que l'on organise une consultation sur la sortie de l'Union européenne. Les résultats des élections législatives décideront du calendrier d'un éventuel référendum. En cas de victoire des Conservateurs, la question de la renégociation des relations entre le Royaume-Uni et l'Union européenne restera à régler. Nous avons peut-être atteint un stade où la tenue d'un référendum est nécessaire. Même de l'avis de nombreux observateurs "europhiles", le débat sur l'Europe empoisonne la politique intérieure du Royaume-Uni ainsi que les relations avec les autres États-membres, à un point tel qu'un référendum devient aussi nécessaire que souhaitable. La manière dont cet abcès sera crevé promet d'être à la fois passionnante et imprévisible. "

Pour accéder à l'ensemble de la note : Questions d'Europe