On pourrait penser que les réserves émises par la société civiles contre le CETA sont propres à l'Europe. Il n'en est rien. Au Canada aussi, il suscite quelques réserves.
Selon l'article suivant http://www.lapresse.ca/actualites/polit ... -ferme.php M. Serinet, coordinateur du Réseau québécois sur l'intégration continentale (RQIC), affirme que les accords du type CETA empêchent trop souvent les gouvernements de mettre de l'avant des politiques publiques de développement local, de création d'emplois de qualité et de maintien de l'expertise locale.
En ouvrant la porte à l'entrée du privé - spécialement le secteur privé international - dans les services publics, la société canadienne risquerait la perte du contrôle sur la définition de son projet de société (Note de ma part : pour ceux qui en douteraient, voir à ce propos le procès Philip Morris contre l'Uruguay).
M. Serinet observe en ouvre que même si les traités de libre-échange peuvent avoir d'énormes répercussions, ils sont généralement conclus derrière des portes closes.
C'est bien aussi un des principaux reproches que nous lui faisons...