Le Canard enchaîné du 30 janvier 2013 rappelle que la direction de Renault " vient de proposer aux syndicats un gel total des rémunérations pour 2013, puis une augmentation de 0,5 % en 2014 et de 0,75 % en 2015 ".
Au nom, certainement, de la compétitivité et de la solidarité qu'elle implique de la part de tous les membres du personnel ...
Oui mais, en 2011 (dernier bilan publié), les 10 superdirigeants du groupe, " membres du comité exécutif, ont palpé une rallonge de 34 % ". Pendant ce temps, " les salariés de base ont été royalement augmentés de 2 % ".
Cette même année 2011, les ventes de Renault avaient chuté de 7,5 %. Difficile donc de prétendre que le traitement de faveur réservé à la direction résultait de la performance de l'entreprise.
Ce comportement indécent de la haute direction a-t-il appelé des réserves de la part des actionnaires, et notamment de l'Etat, qui détient encore 15 % du capital du groupe ?