Citoyens unis d'Europe - Solidarité et démocratie

" 2017, le grand krach ? "
Tel est le titre du Flash Economie n°14 de Natixis.

Nous en extrayons la synthèse introductive :
" Nous nous concentrons sur la situation de la zone euro.
2015 et 2016 devraient être des années convenables avec :
- la dépréciation de l’euro ;
- la baisse du prix du pétrole ;
- le Quantitative Easing de la BCE et les taux d’intérêt très bas ;
- l’arrêt de la réduction des déficits publics en France et en Italie ;
- le plan Juncker d’investissement.
Mais 2017 pourrait être l’année d’une crise financière épouvantable avec :
- la remontée du prix du pétrole ; dans deux ans, avec la réaction des investissements pétroliers et de la demande à la baisse du prix du pétrole, l’excès mondial de capacité de production de pétrole devrait être résorbé ;
- la hausse des taux d’intérêt due à la remontée de l’inflation avec la hausse du prix du pétrole, alors qu’en 2015-2016 le niveau très bas des taux d’intérêt a fait disparaître l’incitation à stabiliser ou réduire les taux d’endettement, publics et privés.
Hausse du prix du pétrole, retour de l’inflation, hausse des taux d’intérêt dans un environnement d’endettement très élevé : tout semble devoir être présent en 2017 pour déclencher une violente crise économique et financière. "

Pour accéder au rapport complet, comme toujours abondamment documenté et illustré : Natixis

Visiblement, les financiers "main stream" continuent de croire absolument (ou de vouloir faire croire) qu'une crise économique ne peut que ressembler à celles des années 70. Dans leur esprit la déflation n'est pas une possibilité.

En tout état de cause, s'il y a une statistique que j'aimerais bien avoir en main c'est celle-ci : "quelle est le pourcentage d'économistes qui, sur les 10 dernières années, a su prévoir l'avenir à 2 ans ?". Pas sûr que le chiffre soit très élevé...