Il y a l'information, et il y a ce qui impacte une opinion publique.
Le WWF n'a pas vocation à stigmatiser des pays sur une question aussi universelle, comme une opinion publique peut le faire, conduite par la diffusion de contenus journalistiques évoquant les problèmes d’atteinte à la nature dans des échelles considérables. Ce qui pose problème ici c'est le "40 ans".
Il est un fait, que pendant que l’oxydant commet de faibles progrès, dans la protection de la faune et de la Flore, par exemple par la création de réserves naturelles, les grands bouleversements contemporains impactant la nature, se produisent dans les zones d’expansion de la présence humaine ou bien d’avancée des populations vers un progrès dans la nutrition et la santé, et comment pourrions-nous critiquer ces avancés, après en avoir tant profité nous même.
"En Inde, la « révolution verte » a permis de doubler les superficies irriguées en 40 ans et, malgré la croissance démographique, d'éradiquer les famines. La malnutrition existe toujours, mais elle résulte davantage d'une répartition inégalitaire des revenus que d'une production insuffisante (l'Inde, en effet, est devenue exportatrice de blé). "
"D'après le sixième recensement chinois (résultats fin 2010), la population s'élève à 1 339 724 852 habitants, la croissance annuelle moyenne depuis 2000 étant de 0,55 % (1 % entre 1990 et 2000 et 1,5 % entre 1980 et 1990).
Certes la croissance de la population tend à ralentir ces dernières années, mais l'approvisionnement en denrées alimentaires pour plus de 1,3 milliard de personnes est un enjeu politique majeur. La révolution verte a permis non pas d'éradiquer la pauvreté, mais a contribué à la faire chuter considérablement. L'alimentation en étant le premier critère, les autorités privilégient cet aspect dans la dynamique du développement du pays. Développement qui ne peut être engagé sans la force active des agriculteurs trop longtemps délaissés et dévalorisés et dont le statut devrait être amélioré.
Mais la Chine ne possède que 9 % des terres arables de la planète pour nourrir 18,5 % de la population mondiale. Après l'importation de denrées alimentaires, la délocalisation de l'agriculture semble être une solution. La Chine doit, tout comme le Japon, la Corée du Sud, l'Inde et l'Arabie saoudite, exploiter des terres agricoles à l'étranger dans le but d'assurer sa sécurité alimentaire, ce qui ne va pas sans poser des problèmes pour les populations autochtones qui se voient spoliées de leurs terres."
http://www.larousse.fr/encyclopedie/div ... mes/185885Entre 1970 et 2010 la population mondiale a eu une croissance de 89% pendant que l’Europe a eu une croissance de sa population de 12,6%
Je ne possède pas d'information précises sur l'évolution de notre géographie économique, mais je soupçonne que le déboisement en Europe est très ancien et que la révolution industrielle puis les 30 glorieuses ont été des points culminant de la croissance de notre empreinte sur le paysage. Le "40 ans" nous exclu du problème.
Ce que j'évoque, est que nous avons fait chez nous les dégâts qu'il y avait à faire, et que nous n'avons pas de velléités à les réparer, voir nous ne les considérons pas comme des dégâts. Pourtant, nos grandes plaines céréalières sont sans doutes aussi néfastes pour la faune sauvage que la culture intensive du palmier à huile. Et même si notre blé poussait écologiquement, (ce dont je doute) l'impact de telles surfaces de monocultures est forcément considérable.
Nous entendons cependant plus parler du boycotte des produits contenant de l'huile de palme que du boycotte des biscottes.
Nous ne pourrons jamais empêcher un pays de suivre une logique qui ressemble fortement à celle que nous suivons. Nous pouvons juste échanger nos expériences en espérant que cela ait une forme d'utilité.
Par contre, nous pouvons effectivement, sur les territoires dont nous avons la responsabilité, nous opposer à ce dogme de la croissance et du consumérisme, au développement forcené d'activités dont l'utilité est douteuse, et qui ne font que participer à une surexploitation de la planète.
"
businesses and consumers need to stop behaving as if we live in a limitless world".
C'est la fin de la sitation de Marco Lambertini, Directeur General, WWF International, qui jouxte l'article du WWF
Pour l'hydroponique verticale qui n'est encore que expérimentale, voire:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ferme_verticale