Paul Krugman, prix Nobel d'économie, fin connaisseur de l'Europe en général et de la France en particulier, vient de consacrer l'une de ses chroniques dans le New York Times (27 août 2014) à un comparatif édifiant de quelques indicateurs économiques de base entre les USA et la France :
- taux d'emploi de la tranche d'âge 25 à 54 ans, de 2000 à 2012 ;
- balance des échanges avec l'étranger, de 1996 à 2012 ;
- " coût du travail ", de 2000 à 2013 ;
Il prend aussi en compte - pour la France - l'inflation, de 2008 à 2014, et les taux d'intérêt à long terme, de 2005 à 2014.
Sa conclusion est la suivante : " To an important extent, what ails France in 2014 is hypochondria, belief that it has illnesses it doesn’t – and this hypochondria is leading it to accept quack cures that are the real cause of its distress. "
Que je me risque à traduire comme suit : " Dans une large mesure, ce qui affecte la France de 2014, c'est l'hypochondrie, la croyance erronée qu'elle est malade - et cette hypochondrie la conduit à accepter une cure de charlatan qui est la cause réelle de sa détresse. "
Mais c'est l'ensemble de l'article qu'il faut lire (en anglais ...) : N.Y.T.
A propos de cure de charlatan et de Diafoirus, on pourra lire aussi : Tous les économistes sérieux vous le diront