Le Monde.fr :
" Le pape François a dénoncé mardi, lors d'une visite à une soupe populaire, le "capitalisme sauvage" et prêché pour un retour des valeurs de générosité et de charité. La semaine dernière, il avait lancé un vibrant appel à une réforme de la finance mondiale, estimant que l'impitoyable "culte de l'argent" et la "dictature de l'économie" avaient aggravé la vie de millions de personnes à travers la planète. "L'argent doit servir, il ne doit pas gouverner", avait-il déclaré aux ambassadeurs accrédités auprès du Saint-Siège pour son premier grand discours sur la finance depuis son élection en mars. Le nouveau pape, grand admirateur de St-François d'Assise, prône l'humilité et la sobriété à tous les niveaux de l'Eglise catholique. Il s'est personnellement imposé un mode de vie frugal, loin des ors des palais pontificaux. "
C'est grâce à cet écho que nous avons pris connaissance de l'existence du site " The Vatican today. News VA ", et des déclarations sociales du pape François.
Sous le titre " Le pape François fustige le capitalisme sauvage ", on y trouve notamment (21 mai 2013, repris de Radio Vatican) :
" Le pape François a fustigé mardi soir le capitalisme sauvage qui a provoqué, selon lui, la crise actuelle. (...)
(Il) a sévèrement critiqué le capitalisme sauvage qui a introduit la logique du profit coûte que coûte, du donner pour obtenir, de l’exploitation au détriment des personnes. Les résultats nous les voyons dans la crise actuelle. Nous devons tous retrouver le sens du don, de la gratuité et de la solidarité – a lancé le Saint-Père. "
La papauté a certes perdu de l'influence depuis qu'elle faisait et défaisait les rois (le sinistre Staline, indisposé par des déclarations de la papauté, a commenté à sa manière cette perte d'influence : " Le pape ? Combien de divisions ? "), mais elle demeure une voix qui porte.
Ces déclarations répétées finiront-elles par marquer l'opinion, et pas seulement celle des catholiques ?
Pour accéder au site du Vatican : http://www.news.va/fr/news/le-pape-francois-fustige-le-capitalisme-sauvage