Un article d'Aurélien Brouillet, paru le 31 mai 2013 sur le site Le Taurillon (Jeunes européens France) appelle notre attention sur une décision du Conseil européen de la semaine précédente, confirmant " le principe selon lequel la Commission européenne sera toujours composée d’un Commissaire par État-membre. "
Extraits de l'article :
" Réunis en Conseil européen la semaine dernière, les chefs d’État ont acté le principe selon lequel la Commission européenne sera toujours composée d’un Commissaire par État-membre : c’est pourtant contraire au Traité de Lisbonne, mis en oeuvre en 2009, qui dans sa version originelle, prévoyait de limiter le nombre de Commissaire aux 2/3 du nombre d’États-membres !
(...)
Sur le fond, bien que censés « représenter l’intérêt général européen », les Commissaires européens restent en pratique fortement influencés par leurs racines nationales, ce qui nuit donc à l’objectif affiché de cette institution. Qui plus est, les chefs d’État, dans le cadre des négociations sur le budget européen 2014-2020, ne cessent de critiquer la Commission pour sa bureaucratie, et sa lourde charge administrative…Mais en actant le principe « Un État-membre= un Commissaire », ils en renforcent dans le même temps l’opacité et la complexité. Allez comprendre le paradoxe ! "
Cette décision du Conseil européen illustre la volonté des Chefs d'Etat de privilégier un fonctionnement intergouvernemental - et non collégial - de l'Europe.
Pour accéder au texte complet de l'article : http://www.taurillon.org/Les-egoismes-nationaux-malmenent-l-esprit-des-traites,05786