Les quelques jours que nous venons de vivre nous renseignent un peu plus sur ce que nos dirigeants ont en vue. C'est d'abord Mme MERKEL qui tente un ballon d'essai sur une mise sous tutelle de la Grèce et plus inaperçu, le recul de la Tchéquie sur la ratification du nouveau pacte budgétaire. Alors que ses représentants semblaient partager les vues de l'ensemble des intervenants sur le sujet, elle a dû faire marche arrière pour de bêtes considérations institutionnelles. Il aurait fallu, en effet, passer par un référendum et nul doute que ces incapables d'électeurs n'auraient pas, une fois de plus, su apprécier à leur juste mérite, les bienfaits des décisions que l'Europe leur concocte.
Certes les Grecs ne réduisent pas suffisamment vite leur déficit budgétaire mais fallait-il attendre mieux alors que l'on a asséché la source des revenus qui contribuent fiscalement sans toucher aux autres et sans remettre en cause les dépenses militaires exorbitantes du pays.
Certes une réduction des déficits publics est nécessaire dans de nombreux pays en Europe mais ce n'est que par le recours à l'emprunt qu'on a réussi à atténuer les conséquences socialement désastreuses du système qu'on a mis en en place.
On reste sidéré par le cynisme ambiant qui ne prévoit rien de concret au niveau Européen pour rééquilibrer les échanges intracommunautaires ou extérieur et réduire le chômage en échange de l'austérité qui sera demandée au plus grand nombre.
Le plan de marche est suivi à la lettre. IL FAUT SUPPRIMER L’ÉTAT PROVIDENCE, RÉDUIRE LA REDISTRIBUTION ET FAIRE BAISSER LE COÛT DES SALAIRES. Le contexte est plutôt favorable mais il faut se méfier de ce peuple si versatile......
Souvenons-nous des dictatures d'Amérique Latine. Elles ont permis pour quelque temps l'instauration du néo-libéralisme. Encore un petit effort .......!